Je mène actuellement une étude sur les tatouages et leur impact émotionnel et énergétique.
Cette étude est née d'un projet initié par Eric Gastinel, directeur de l'ASTM Kinésiologie Paris. Le thème m'a immédiatement interpellé.
J'ai grandi dans une famille ou le tatouage est quasiment inexistant. Seul un membre en porte un, minuscule, fait dans un élan de rébellion dans ses jeunes années.
Au fil du temps, je vois le tatouage se démocratise dans la rue, à la télévision, sur les réseaux sociaux... et ma curiosité bienveillante grandit avec. Je comprends alors qu'un tatouage n'est pas juste de l'encre. C'est une intention, une histoire, une mémoire... et les histoires m'ont toujours fascinée.
En tant que kinésiologue, j'ai appris à écouter autrement les histoires de chacun : à travers les silences, les hésitations les regards... le corps, dans ce qu'il exprime au-delà des mots.
Nous savons que le corps se souvient. Une cicatrice, par exemple n'est jamais neutre : elle témoigne d'une blessure physique, mais elle peut aussi engrammer une charge émotionnelle, un souvenir, un choc. Certaines cicatrices perturbent la circulation de l'énergie, et influencent la manière dont le corps réagit, parfois même des années plus tard.
Un tatouage, lui aussi, passe par la peau, et implique un processus de cicatrisation. Ne pourrait-il pas, lui aussi, laisser une empreinte émotionnelle ou énergétique ? Engrammer une histoire, une intention, un moment de vie ? Et si l'encre, au-delà de l'apparence, restait "vivante" dans le corps, comme une mémoire inscrite sous la peau ?
Au-delà de l'intention, qu'en est-il du geste du tatoueur ? De la technique utilisée ? Des symboles culturels gravés ou des motifs personnels inscrits sur la peau ? Que s'est-il passé dans les 9 mois qui ont suivi le passage de l'aiguille ? Y a-t-il eu des infections ou des difficultés à cicatriser ?
Tous ces questionnements m'ont alors conduit à vouloir essayer un test sur un tatouage pour voir si cela provoque un stress ou non. Et ce qui devait simplement être une réponse, est devenu une recherche profonde afin d'en apprendre davantage sur cet univers.
Un volontaire a voulu dialoguer sur ses trois tatouages dont un cover. Trois tatouages (y compris le cover), ont démontré un signe de stress évident. Mais son dernier tatouage, un tatouage traditionnel tahitien, ne présente aucun signe de stress. Le corps, lui, semblait l'avoir pleinement intégré.
Ce jour-là, mon regard à profondément changé. Et si ce n'était pas le tatouage en lui-même qui posait question, mais l'histoire qu'il porte, la manière dont il est fait, l'intention qui l'anime, le motifs ou la mémoire qu'il recouvre ? Des histoires prisonnier dans l'encre qui ne demande qu'à émerger. Une première séance qui a nourri ma curiosité d'écouter vos histoires de tatouages.
Aujourd'hui, je chercher à écouter ce que vos tatouages ont à dire.
Vous avez un ou plusieurs tatouages ? Peu importe, leur style, leur âge ou leur histoire. Si vous souhaitez participer à cette étude, je vous invite à remplir le formulaire suivant :
Je vous contacterez et nous conviendrons d'un rendez-vous ensemble à votre domicile.
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J'espère que cette démarche éveillera en vous autant d'intérêt que j'ai eu à la lancer.
Au plaisir de vous accompagner dans ce dialogue entre corps et encre !